Drôle de printemps que ce printemps-ci. Va pour les giboulées- de mars bien entendu-, va pour les forsytias en fleur, pour ce drôle de frémissement au creux des reins, pour les jeunes filles en fleur- et les garçons itou- va pour cet appétit soudain de renaissance , d’air vif et de tissus légers. Et pourtant quelque chose d’indéfinissable semble s’être installé, quelque chose d’insidieux et de fort à la fois, comme une odeur délétère de moisi, comme si ça et là la lumière changeait, comme si les couleurs (...)