Après « The Fool » Warpaint n’a pas à franchir ce qu’on appelle l’étape. Leur deuxième album en témoigne, accompli. Si Nigel Godrich tient tête à la production, le Girl’s band affirme le ton. Pas de jolies poupées qui tiennent mais quatre donzelles ne ménageant par leur rock réverbéré et cassant les arrondis dans les angles. C’est discret que l’on se laisse glisser d’un morceau à l’autre, modulé par un chant de sirènes et ses charmes vénéneux. Là où le danger nous tient, car c’est dans un tourbillon d’écoutes (...)