J’ai toujours pris à coeur de participer aux décisions collectives en manifestant, en votant, ou en débattant par exemple. Je suis née sous l’ère Mitterand mais quand j’ai pu voter la première fois, je me suis trouvée face à une déception : donner ma voix à Jacques Chirac ou bien à Jean-Marie Le Pen, alors que j’aurai volontiers voté écolo ou attac. Comme bon nombre d’entre nous, il a été évident que je ne donnerai rien au parti fasciste. C’est à ceux qui sont baignés depuis leur plus tendre enfance dans (...)