Tout vient à point, il suffit d’attendre à défaut d’espérer. J’avoue que j’ai douté et que parfois le bourdon me prenait. Surtout le matin au réveil quand , la bouche sèche, je guettais le moindre signe qui me rassurât, la moindre rumeur qui me permît de retrouver quelque goût au présent. D’autres que moi auraient peut-être renoncé à, chaque jour, interroger le ciel-ou à défaut les gazettes- pour conforter ce qui restait en moi de disponibilité, d’appétit, d’énergie et je me garderai bien de les moquer voire (...)