A l’occasion des révélations de l’organisation WikiLeaks le discours médiatique n’en finit pas de réactiver le débat récurrent sur la légitimité de ce qu’il faut bien appeler la censure : s’agissant de politique, d’économie, de relations internationales, de concurrence technologique, peut-on tout dire, tout révéler ou au contraire n’est-ce pas le rôle (le devoir ?) des détenteurs de pouvoir de sélectionner ce qui peut être rendu public, avec le souci de préserver des intérêts considérés comme légitimes (...)