Ca commence comme un album de John Lee Hooker. Pulsation sourde, atmosphère lourde et rythmique moite, la présence du vieux bluesman en filigrane. Fan du Healer, Roland Tchakounté en revendique la filiation dès le premier morceau. La surprise vient après lorsque le blues cède du terrain, s’abandonne un peu et lâche la bride, en s’ouvrant sur d’autres instruments, d’autres figures de style. Foncièrement acoustique, Tcakounte s’éloigne alors du delta pour s’abreuver à la mélancolie africaine, aux (...)