Il serait injuste d’estampiller cet album de la mention réductrice "musique du monde" qui inclut ainsi toutes les musiques non occidentales. Les mélodies orientales se fondent à des sonorités balkaniques, le tout maintenu par des cordes (violon, violoncelle) et des percussions (djembé ou darbouka). Nawel, la chanteuse permet enfin à nos oreilles d’apprécier les décrochages vocaux souvent énervants des musiques de l’orient. Son timbre est grave, voire même légèrement éraillé, lui donnant un petit grain (...)