L’heure a sonné, les hypersensibles de tous poils implosent...
Le 18 mai dernier, un colloque à Bruxelles réunissait médecins, scientifiques, juristes, élus et journalistes. Il était question de mettre en commun les expériences et constats sur l’impact des technologies connectées et de la chimie sur la santé afin de les faire reconnaître par l’OMS.
Pour l’instant les maladies issues des pollutions chimiques et ondulatoires n’existent officiellement pas, alors qu’un nombre croissant de spécialistes en pointent les dégâts alarmants : l’hypersensibilité aux ondes et aux composants chimiques de quasiment tout les objets transformés : un nombre considérable de handicaps et maladies mortelles découleraient directement de ces « produits » dans un bain de déni et de flou, tant les recherches menées sont conditionnées par l’existence des lobbys.
Et on voudrait connecter en wi-fi nos enfants dès la maternelle ?
Autant leur coller tout de suite une mutuelle carabinée... Mais au fond, c’est peut être l’objectif : vendre des objets et des molécules nocifs en masse et collecter, de surcroit, l’argent des maladies qu’ils impliquent...
C’est sans compter la pollution relationnelle qu’occasionne l’utilisation des objets connectés, l’appel de l’écran. C’est tellement « normal » et, « non je ne suis pas addict, simplement je réponds à Jean-Jacques et Martine en même temps parce qu’ils m’envoient des messages, alors tu comprends... ».
Les micro-nano-technologies comme la chimie du quotidien (alimentaire, sanitaire, etc...) seront décidément le fléau de notre siècle, fabriquées et commercialisées par l’humain lui-même, pour l’humain. En apparence pour améliorer sa vie... Mais de quoi ?
Il est parfois difficile de tenir ce genre de discours aux accents sceptiques, voire hostiles, tant il est devenu impensable de pouvoir vivre sans aucune forme de chimie, ni aucun objet technologique, à moins de faire parti des « allumés illuminés » de ce monde. Où se situe l’objectivité au juste ? Les outils connectés ne sont ils pas de virtuels compagnons avec lesquels une part de l’humanité tisse des liens de co-dépendance et donc qui brouillent son libre-arbirtre ?
Comment cette relation à de toujours-plus-petits appareils, avatars de nos vies, peut-elle se jouer dans une objectivité quelconque ?
Et quelle emprise avons-nous sur des milliards de molécules chimiques qui envahissent notre quotidien, des vêtements au dentifrice en passant par les matériaux qui composent notre habitat ?
Equiper l’humain des outils connectés lui permet de surpasser sans effort particulier des cas de figure devenus, au final, des plus angoissants : se perdre sur les routes sans gps, marcher dans la montagne sans être géolocalisé, se poser une question et ne pas pouvoir y répondre dans la minute, écrire à la main, utiliser sa vision périphérique, être dans l’attente d’une réponse qui n’arrivera peut être que dans une semaine... Ces situations qui appartiennent désormais au domaine de l’exceptionnel, ne sont elles pas, au fond, constructrices ?
Ne viennent-elles pas nous permettre de nous dépasser ?
Ne dit-on pas des enfants qu’ils doivent apprendre à gérer leurs frustrations ?
En sommes-nous capables nous-mêmes ? Sommes nous capables de leur apprendre le temps, de le prendre, ne pas en faire un métronome tyrannique de nos rythmes intérieurs ? Sommes-nous capable de prendre place dans nos espaces à nous, sans écran ?
E.G