Auteure, compositrice, interprète, Sarah Olivier a été bercée dès son plus jeune âge par les talents artistiques de son peintre père Olivier.O.Olivier et sa mère galeriste de renom, Claudine Martin.
Dans son atelier Olivier l’initie à la poésie, aux contes… il lui transmet sa curiosité insatiable, musicien également du groupe Panique, Willem, Spoerri, Cieslevich, Komet… il lui passe les disques de Brassens, Duke Ellington…
La petite fille joue déjà du piano, chante, monte des spectacles de clowns.
C’est dans cet univers exigeant et fantasque que Sarah s’imprègne et grandit, dotée d’un sacré tempérament.
Au lycée elle fait le mur pour retrouver ses copains dans des concerts de ska, de punk, tout en continuant d’arpenter le Louvre, d’aller à l’Opéra, de lire Nietzsche, Dostoievski….
Une carrière scénique s’ouvre à elle, entre théâtre, cabaret, marionnettes ; elle prend aussi des cours de chant avec Maria Matella qui lui fait aussi découvrir, le fado, le tango, la musique Tzigane…
Après un spectacle au théâtre du Rond Point où elle interprète les chansons de Roland Topor accompagnée de Babx… la chanteuse s’est lancée.
Elle vient vite à l’écriture, compose, et d’une formule dépouillée contrebasse-voix avec l’anglais Stephen Harrson, viennent Elisabeth Keledjan à la batterie et Jo Doherty à la guitare et au saxophone.
Pink Galina est son premier opus, pour lequel elle s’est également entourée de la voix de Fantazio, de Babx, de Rolan Topor…
Des chansons qui jouent avec rock, blues, punk…
Sarah partage avec nous sa fantaisie à croquer, elle habille ses mots de poésie subtile et crue, jongle avec les émotions, traverse un monde merveilleux emprunt de réalisme, dresse un bestiaire fantastique… tout en véhiculant ses valeurs qui l’accompagnent depuis toujours, au nom d’une femme libre et indépendante.
D’une production pointue par Bob Coke (Ben Harper, Noir Désir, Black crows…), illustré aux encres de chine de son père, Pink Galina est un délicieux coup de cœur, un parfum de vie qui nous envoûte tout entier.