l’art de raconter

vendredi 9 février 2007 par Radio-Grésivaudan

Dominique Fernandez pour son livre " l’art de raconter" aux éditions "grasser"
l’ouvrage :
’Simple recueil de textes variés sur le roman ? Non : entreprise raisonnée, défense et illustration d’une certaine conception du roman, lequel doit être ’l’art de raconter’, de mettre en scène des personnages étrangers à l’auteur. Donc, ni les déballages de l’autofiction, ni les tarabiscotages de l’expérimentation, mais une manière franche et directe de faire vivre des hommes et des femmes jetés sur les routes du monde. Une première partie oppose Stendhal à Flaubert, et montre comment la liberté du premier est préférable aux efforts laborieux du second. Roman et opéra : comment ils peuvent échanger leurs procédés. Puis, essais consacrés à des auteurs particuliers, groupés en deux familles : les ’aventuriers’, de l’Aristote à Defoe, de Dumas à Kipling, avec à leur tête le patron du roman d’aventures, Stevenson, l’auteur de l’’Ile au trésor’ ; et les ’narrateurs’, qui comprennent, outre Stendhal, des Français (Balzac, Maupassant, Gide, Martin du Gard, Paul Morand, Simenon, etc) et des étrangers (Dickens, les Russes ; les Sud-Américains, Thomas Mann, James Hadley Chase, Primo Levi, Kundera, etc). L’ensemble forme un manifeste, un plaidoyer pour les romanciers qui, sans rien abdiquer de l’exigence littéraire, savent amuser, entraîner, faire rêver le lecteur... ’
l’auteur :
Passionné de culture italienne, Dominique Fernandez conclut ses études par l’Ecole normale supérieure et est en 1955 diplômé d’une agrégation d’Italien. En 1968, il est reçu docteur ès lettres. Après avoir travaillé un temps comme professeur à l’Institut français de Naples, il rejoint le comité de lecture de la maison d’édition Grasset et se lance dans l’écriture. Auteur d’une cinquantaine d’ouvrages, célébrés par la critique et plébiscités par le public, il est autant romancier qu’essayiste. Il obtint ainsi en 1974 le prix Médicis avec ’Porporino ou les mystères de Naples’ et s’empara en 1982 du prix Goncourt avec ’Dans la main de l’ange’. Il s’est attelé également à la réhabilitation de l’art baroque dans ’La Perle et le croissant’, et a rédigé de nombreux ouvrages sur les villes chères à son coeur telles que Saint-Pétersbourg et Amsterdam. Depuis quelques temps, il s’est fait le défenseur des causes encore minoritaires, notamment l’homosexualité et le PACS. Dominique Fernandez oeuvre parfois en tant que journaliste, principalement pour le Nouvel Observateur et des magazines culturels.


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