lundi 12 mai 2014 par Radio-Grésivaudan
Si je vous parle de la commission européenne, on baille déjà !
Si je vous parle du parlement européen, on pense à un nid-à-planqué ou les pays recyclent leurs vieux hommes politiques ...
Comment-se fait il que cette grande idée ne soit qu’une machine à imposer le libéralisme ?
Invité : Philippe Grenier, ex-Directeur de Recherche au CNRS, citoyen de base responsable et engagé, non encarté, démocrate et écologiste au plein sens de ces mots, l’un n’allant pas sans l’autre, ni l’autre sans l’un.
Les peuples d’Europe ont déjà essayé deux Europes :
- Celle de l’extrême droite, imposée de 1939 à 1945, (après préparation de 1933 à 1939), par un certain Hitler (Adolf) : ça n’a été une réussite pour personne, ni pour les esclaves, ni pour leurs pseudo-maîtres.
- Celle du capitalisme de toujours, à peine masqué sous les oripeaux d’une démocratie feinte et d’un verbiage vert
Cette Europe-là est en construction depuis un demi-siècle, elle a fait ses « preuves », si l’on peut dire, et continue pourtant de vouloir les faire …
Je ne suis pas contre l’Europe, mais contre ces deux Europes-là. Le débat auquel vous êtes conviés peut donc se circonscrire aux deux questions suivantes :
- Comment définir une Europe démocratique ?
(La démocratie étant le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple, et non ce même gouvernement du peuple, par l’ « élite » - soit : les tenants du capital, et leurs subordonnés-, et pour les possesseurs du capital (banquiers, actionnaires, rentiers, etc.)
- Comment faire advenir cette Europe-là, et d’abord sur le court terme, c’est-à-dire le 25 mai prochain : comment voter ? S’abstenir ? voter blanc ? Voter à gauche de la « gauche molle » ?
Venez parler politique. Ça nous changera des médias qui nous parlent des politiciens ...