vendredi 8 octobre 2010
On compte aujourd’hui en France environ 600 Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs. A Grenoble, il en existe cinq, dont celui du centre social Chorrier Berriat, créé en 2003, qui compte une centaine de personnes actives. Dans ce type de réseaux, des personnes offrent leurs savoirs et viennent aussi apprendre les savoirs d’autres personnes, du cours de jonglage à l’exercice de la critique de film, en passant par l’initiation à l’oenologie ou à la sophrologie, et c’est gratuit. Le but est de transmettre, tout en mélangeant les générations, les classes sociales, etc. Le tout dans le respect d’une charte commune, de certaines valeurs et d’une certaine éthique. En quoi consistent ces réseaux d’échanges ? Qu’apportent-ils ? Quel est le rôle qu’occupe celui du centre social Chorrier Berriat de Grenoble ? Quel lien existe-t-il entre les différents réseaux ? Quelle est l’histoire de ces réseaux ? Eléments de réponse avec Hélène, bénévole et « usagère », et Véronique Vic, animatrice salariée du centre social.
Parmi les multiples cours proposés au Réseau d’Echanges Réciproques de Savoirs du centre social Chorrier Berriat de Grenoble, il existe un cours d’allemand. Il est donné par Maren Hansen, elle-même allemande, et c’est deux femmes qui y participent, Charline et Laëtitia, deux femmes de générations différentes, et au niveau d’allemand différent. Elles se retrouvent tous les mardis matins pour un cours qui dure 45 minutes. Reportage lors du dernier cours avant l’été, avec Maren Hansen et Charline, qui nous livrent leurs témoignages sur leur expérience dans le réseau, qui, au-delà des contenus des cours qui sont proposés, est avant tout un partage de valeurs.