le pilon :
Un livre se penche sur son passé, de la sortie des presses à son départ plein d’espoir vers l’Afrique. Vingt ans d’une vie mouvementée. Il aime, est aimé, risque sa vie, rencontre des lecteurs et des lectrices, discute avec d’autres livres dans les librairies et les bibliothèques, s’interroge sur la marche chaotique du monde.
Paul Desalmand est né le 24 août 1937 à 6 h du matin (cette précision pour les astrologues). Il est originaire d’un village de Haute-Savoie (Arenthon). A propos de ses origines, il lui arrive de dire, paraphrasant Tchekhov : « Je suis né dans le peuple. On ne me fera pas le coup des vertus populaires. » Enseignant, puis écrivant, il a publié entre 50 et 60 ouvrages en différents genres (parascolaire, vulgarisation, contes pour enfants, essai, histoire, etc.) dont il estime que trois ou quatre seulement méritent le titre de livres : Cher Stendhal. Un pari sur la gloire, Écrire est un miracle (tous deux chez Bérénice), Picasso par Picasso (Ramsay).
Le Pilon doit son origine à Jacques Auzoux, responsable de la librairie de la Bibliothèque nationale (ancien et nouveau site), raconte Paul Desalmand. Il me dit un jour : J’ai longtemps pensé à écrire un roman. ce serait l’histoire d’un livre qui raconte sa vie de livre depuis la sortie de l’imprimerie. Mais je ne suis pas écrivain. J’en ai parlé à un normalien qui n’a pas suivi. Cette idée m’a foudroyé. Je me suis mis à écrire le soir même.