Le slogan du Planning Familial des années 70 : « Un enfant, si je veux, quand je veux » reste d’actualité.
La contraception féminine s’est généralisée et la pilule hormonale qui a été une découverte décisive pour cette évolution des moeurs s’est imposée pendant quelques décennies en norme contraceptive.
Toutefois, la plainte en justice contre un laboratoire, déposée en 2012 par une jeune femme qui a subi un AVC qu’elle incrimine à la pilule de la 3 génération, n’a t-elle pas changé la donne ?
Vers quels nouveaux modèles contraceptifs allons nous ?
De surcroît, si l’offre est diversifiée, son remboursement n’est pas assuré pour tous les produits, la crise économique ne renforce t-elle pas les inégalités d’accès à la contraception ?
La contraception n’est pas qu’une question technique . Comment aborder les questions de sexualité avec les adolescents pour que cette responsabilité soit partagée entre les garçons et les filles ?
Le désir d’enfant se décline aussi du côté des hommes. A cet égard, qu’en est il aujourd’hui de la contraception masculine ? Est-elle toujours perçue comme un geste menaçant leur intégrité physique ? Quels sont les freins qui empêchent son développement ?
La contraception, entre liberté et contrainte, nous invitons pour en débattre :
Anne Brunet : médecin généraliste au Planning Familial de l’Isère et au centre IVG du CHU de Grenoble.
Pascale Cret : conseillère au Planning Familial de l’Isère, chargée des questions de communication et d’animation..
Yannick : militant pour la contraception masculine et membre d’un groupe de réflexion sur la place des hommes dans la contraception.