Le 27 janvier 2010, Ignace Pittet, 66 ans, est arrivé à Bruxelles, après 1500 Km et 65 jours de marche, débutée le 1er novembre à Pontcharra (Isère). Sur son bâton de pèlerin trois mots résument sa démarche : « Partage & rencontre ».
L’homme a un parcours singulier. Etudiant en philosophie et en théologie en Suisse, il a été un temps ermite dans les Cévennes avant de s’installer en Haute-Savoie.
C’est au cours d’un voyage aux Etats-Unis, sillonné en stop, qu’il rencontre sa femme. A leur retour, au début des années 1980, le couple, parent de trois enfants, s’installe, après quelques pérégrinations, en Haute-Provence où Ignace, grâce à sa formation d’arboriculteur, vend des fruits sur les marché.
Il a d’ailleurs rédigé un livre intitulé « Paysan dans la tourmente » (éd. de L’Harmattan, 2004), dans lequel il dénonce les effets de la politique agricole commune. Sur le chemin vers Bruxelles, il a défendu les valeurs du « solidarisme » : « Un projet de société, projet de lutte contre la pauvreté, prônant une économie solidaire délaissant le productivisme aveugle. [...] Le bonheur est dans la main tendue à l’autre, dans la proximité et la fraternité. »
Nous le recevons aujourd’hui pour son nouveau livre :
Une nouvelle société solidaire, par un nouveau contrat social.
Pour sortir de la crise morale, politique, économique et écologique mondiale, voici une proposition sérieuse et bienvenue : un projet de société élaboré à partir du Solidarisme des années 1900.
Nous sommes conviés à réaliser ensemble ce projet à l’image d’une construction de la maison de nos rêves, une maison solide, aux lignes harmonieuses et dans laquelle il fera bon vivre.
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