Éric Lareine et leurs enfants sortent un deuxième album de sa deuxième carrière , « Embolie », il fait entendre une musique entre rock et chanson française, entre jazz-rock et poésie. fusion de jazz pour la liberté, de rock pour l’énergie, et de poésie pour les mots.
Par surprise, en 2010, il revient avec l’album Eric Lareine et leurs enfants après une grosse douzaine d’années de silence discographiques. On découvre un chanteur dont le chemin créatif s’est poursuivi, ce que confirme maintenant Embolie, deuxième album d’une nouvelle carrière à la confluence de la chanson, du rock et du jazz d’avant-garde. Il est vrai que "leurs enfants", c’est une escouade de musiciens au cœur solide, sans peur du dénivelé et de la pente folle – Pascal Maupeu aux guitares, Frédéric Cavallin aux percussions, Cédric Piromalli aux claviers, Loïc Laporte à toutes sortes d’instruments à vent et à cordes…
Ceux qui ont aimé le précédent album avec Leurs Enfants ne seront sans doute pas déboussolés par Embolie. Ils y retrouveront en particulier la poésie insolite de Lareine, cette poésie de la matière et des formes où fourmillent les objets concrets, mais dont l’entrechoc crée du beau bizarre : partir de l’ultra-tangible pour exprimer des sentiments complexes, voilà le principe de l’écriture lareinienne. Ses jeux de mots pas tape-à-l’œil et son sens de la métaphore sont eux aussi toujours présents sur Embolie, mais on y sent une volonté de simplifier l’écriture, à tel point que l’on constate la raréfaction de textes-fleuves comme l’était par exemple celui de « Mitoyenne », et la nouvelle prédominance de textes brefs.