Boutchou, stay home.
Ekaterina Bouchoueva est à nous ! Presque trente ans et bientôt 10 sur notre sol. Presque 30ans et déjà 24 ans d’amour de notre langue. Son corps, comme elle le dit elle-même, fait partie du corps de la France. Allons z’enfants de la patrie. Les lendemains qui chantent. Elle la connaît la chanson, la p’tite Boutchou. « Sur le bout de la langue, son petit coeur qui tangue ». Hugo, Apollinaire, Baudelaire, Rimbaud, Prévert. Et elle nous le rend bien. Car elle est généreuse Katia, elle donne et se donne sans compter. Comment pourrait-elle compter ? Et je retiens un ?
Non, elle ne retiens rien. Battle, joute, ses mots elle les scande, elle les jette, les triture, les étire, les envoi a la face des politiques du pire. Des leçons elle pourrait en donner, des leçons de français. Par exemple a ceux qui sont sensés représenter le meilleur de la France. Footballeurs analphabètes. A ceux qui sont sensés représenter les français. Politiciens illettrés. Mais des leçons elle n’en donne pas, Katia. Elle préfère se retirer et laisser la priorité aux déshérités. Elle s’en sortira, Katia. C’est une héritière … de la langue de Molière. La circulaire du 31mai, elle s’en fout Katia, elle est encore en avril, au printemps des poètes, ou déjà en juin. Au boulot, CDI à la maison de la poésie. En vacances, en France. Non, elle ne compte pas Katia. Pas sur ces doigts en tout cas. Si elle compte c’est sur l’amour et notre amour Katia, on ne le retiendra pas. Mais toi, Ekaterina Bouchoueva, toi, on te retiendra.
Spaciba