Quand ta petite voix intérieure devient grosse machine à broyer du noir, baisse le volume.
Si elle s’acharne à prendre son air le plus sombre, le plus maussade, le plus cruel, ajoutes-y quelques banjos et deux trois guirlandes lumineuses... Tu verras, ça passera mieux !
C’est un peu pareil avec un édito...
Quand ta petite voix intérieure te dit que tu ne réussiras pas à faire la peau de ton prochain édito, baisse le volume et assis toi devant ton écran dont tu augmenteras la luminosité au maximum.
Si ta cynique petite voix intérieure insiste en te persuadant que de toutes façons tu n’as rien à dire, pose tes doigts sur le clavier (rétro-éclairé) et dis ce qui te passe par la tête, en prenant soin d’y ajouter une pointe d’optimisme en t’imaginant en plein été, dans un pré, au milieu d’un troupeau de vaches avec des cloches autour du cou...
Tu verras, ça passera mieux !
C’est un peu pareil avec la radio...
Quand la voix criarde de l’animateur casse le peu d’oreille qu’il te reste après ton adolescence nourrie au walkman, baisse le volume.
Si en plus il raconte des choses aussi incohérentes qu’incompréhensibles, change de fréquence et télé-transporte toi sur le 87.8 ou 89FM...
Tu verras, ça passera mieux !
E.P