Ça va faire des années qu’on le suit notre troubadour bluesman. Depuis « Mireille » et son « Sacré Géranium », voilà bientôt près de 40 ans qu’il trimbale sa guitare et sa voix rocailleuse au service d’une chanson sans frontières.
Ce bon vieux Dick arrive toujours à nous surprendre et c’est encore le cas aujourd’hui avec cet album « Folk Talk ». Un album de reprises qui plonge aux origines de la musique américaine, du blues, de la country et du folk,celle qui a sans doute donné au petit Benedictus Albertus l’envie de devenir Dick.
Un album où il se met à nu, chantant pratiquement seul à la guitare et pas n’importe quelle guitare, une Gibson de 1931, qu’il s’est ramené en cadeau de l’enregistrement de son précédent album « Soleil noir » à New York.
De « Careless Love » , un des premiers blues ruraux à « Beautiful City », un gospel, ce sont 14 titres, 14 pépites du grand songbook américain où l’on reconnaît « Don’t think twice, it’s allright » de Bob Dylan ou « Georgia » sans oublier « Fever » et « Love me tender » chantés comme jamais.
Un album, comme un retour aux sources à écouter comme un voyage sur la grande route du rock.