L’album « Un Grand Feu » c’est l’étincelle de chacun de nous tous, juste là, sous la poitrine. Un feu qui nous réchauffe et nous permet de rester éternellement jeunes, soudés, rebelles, rieurs (On va Grandir). Celui qui nous fait nous sentir moins seuls (Sans Vous). C’est aussi la délicatesse d’un père à son enfant l’initiant à l’amour. (Les Etoiles), qui lui transmet l’universel besoin de liberté et d’affront de la peur (L’indien). Mais aussi dans l’incandescent (Le Coucou), il aborde le manque d’un père soldat envoyé en guerre se remémorant son retour par le coucou migrateur. Il rend hommage aux siens, au quartier de son enfance dans (Les Paysans), aborde l’inévitable temps qui passe faisant de chacun de nous de futurs humains à peau d’éléphants (Nos Peaux), où du comment tout reconstruire dans la plus petitesse des choses (Comme il te plait).
Contournant les clichés pour appréhender le monde, ayant pour envie de transmettre des paroles de liberté, par ses histoires inventées ou inspirées de ses rencontres, Laurent Fellot pose un regard tendre sur le monde, envoie des messages en cartes postales, une réflexion du vivant en poésie rendant l’ordinaire extraordinaire.
Un grand feu, comme pour tous les albums des fourmis dans les mains vous pouvez le choisir les yeux fermés ou avec un bandeau sur un oeil, peu importe, vous ne serez pas déçu. Surpris par l’originalité si vous ne les connaissait pas mais vite envouté par leur univers et leurs qualités.