lundi 25 janvier 2010 par prog
En plein chaos punk, un courant musical ouvre la voie aux musiques électroniques, et met la technologie au service d’un son du troisième type. Emergeant d’abord en Angleterre et aux Etats-Unis, cette mouvance gagne toute l’Europe. De 1978 à 1988, date à laquelle débarque la musique numérique, les machines remplacent le principe même du groupe, dématérialisant l’orchestration musicale
Cette compilation « A man And A Machine » rend hommage à cette constellation d’artistes de l’analogique, enfants de Kraftwerk, qui ont révolutionné le rock et la musique en général, préfigurant les courants, techno, house, rap, électro, des décennies suivantes
Ce double album s’inscrit dans la série des compilations concept à succès du Son du Maquis telles que Made in Jamaïca et Cocktail Molotov (double albums, livret exhaustif, packaging haut de gamme, design attractif) " Un jour l’homme blanc s’est mis à danser " En 1974, les allemands Kraftwerk roulent sur un « autobahn » qui ouvre la voie aux musiques électroniques. La décennie commence en 1978 et se termine en 1988. L’Europe ou plutôt la musique européenne se construit. Inventé avant l’ère numérique, produit en son analogique, le mouvement mis en avant dans la compilation « Man and Machine » préfigure la naissance du computer et la légèreté d’une création qui ne requiert ni studio, ni instruments, ni groupes. En sort un son trempé dans l’acier, chaud cependant au point, dira Tony Wilson (Factory) que « soudain, l’homme blanc s’est mis à danser ».